La plupart des « accidents » en maçonnerie (faïençage, fissuration, forte porosité, effritement, manque de résistance…) sont liés à une mauvaise mise en œuvre et au non-respect de l’environnement climatique. Pour bien réussir vos ouvrages, il convient de suivre quelques règles de base. Voici une liste de conseils non exhaustive.
Eau :
Utiliser une eau propre (incolore, sans odeur, non polluée par des matières organiques), idéalement l’eau du réseau.
Utiliser le moins d’eau possible car cela nuit à la qualité des bétons et des mortiers : risque de porosité, farinage, etc.
Obtenir idéalement un rapport E (Eau) / C (Ciment) de 0,5.
Granulats :
Choisir des granulats secs et propres (sans particules argileuses ou matières organiques).
Choisir une taille adaptée à la réalisation des travaux (0/20 pour une dalle en béton, 0/4 pour une chape, 0/4 ou 0/2 pour monter des éléments de maçonnerie, 0/1 pour des joints par exemple).
Adjuvants :
Utiliser un « plastifiant » pour obtenir un béton plus fluide, sans ajout d’eau.
Utiliser un « accélérateur de prise » pour diminuer le temps de durcissement par temps de gel.
Eviter les surdosages. Respecter les conseils d’utilisation des fabricants d’adjuvants.
Compactage :
Appliquer un compactage soit par vibration à l’aiguille, soit par damage (pour les bétons plus secs). Cette étape est primordiale car elle enlève les poches d’air et permet d’avoir un béton de qualité : résistant, imperméable, durable.
Dosage en ciment :
Respecter scrupuleusement les dosages prescrits par les DTU et les normes en vigueur.